Culture à l’école : les élèves de l’AR de Waterloo découvrent « Nourrir l’Humanité – Acte II »
Les élèves de 4ème secondaire de l’Athénée Royale de Waterloo ont assisté lundi matin à la représentation de la nouvelle pièce de la compagnie Adoc. « Nourrir l’Humanité – Acte II » est une pièce de théâtre documentaire qui met en lumière la réalité du monde agricole.
« Tout démarre il y a dix ans »
Charles Culot, créateur de la pièce et fils d’agriculteur a commencé à parler de la situation des agriculteurs lors de son travail de fin d’étude en 2011. La Belgique connaissait alors une période de crise avec celle du lait. Charles Culot est donc parti de cette idée pour mettre en scène sa pièce Nourrir l’Humanité. « J’ai commencé à aller interviewer les agriculteurs autour de chez moi avec une amie comédienne. On a alors repris les témoignages et on a créé la première version, il y a dix ans, l’acte I de Nourrir l’Humanité« , nous explique-t-il.
Se mettre en mouvement
La pièce met en scène les témoignages d’agriculteurs. Parmi ceux-ci, Charles Culot est aussi parti à la rencontre de la nouvelle génération d’agriculteurs : les néoruraux, les maraîchers et ceux qui aspirent à un retour à la terre. La pièce n’est pas seulement écrite pour être jouée, elle a aussi été créée aussi pour susciter le débat en transmettant les messages suivants : « Les agriculteurs ne changeront plus le monde agricole tout seuls. Il faut que ça appartienne à la société, c’est à nous de le faire. On n’a pas beaucoup de temps avec les enjeux climatiques et les enjeux de reprise de fermes qu’on connaît. Donc, il est temps d’y aller à fond, dans la joie et la bonne humeur. On y arrivera tous ensemble si on arrive à créer, comme d’habitude, un rapport de force. On a les solutions et il ne faut pas verser dans la fatalité.«
La pièce est à retrouver un peu partout en Wallonie et en Brabant wallon, dont à Rixensart le 25 mars prochain. D’autres dates sont également à retrouver par la suite en consultant le site web de la compagnie Adoc.
Delphine Gheysen – Images : Philippe Michaux